Publié le 06 mar 2024Lecture 5 min
Règles douloureuses : les plantes prennent le pouvoir
Laura BOURGAULT, Nantes
En consultation, nombreuses sont les femmes qui viendront vous voir pour des douleurs de règles, chroniques ou soudaines, modérées à très intenses. Première approche : entendre cette souffrance mensuelle et proposer des solutions pour soulager du mieux possible ces désagréments pouvant parfois aller jusqu’à handicaper les femmes dans la vie de tous les jours. Zoomons ensemble sur les vertus apaisantes… des plantes !
Plus de 9 femmes sur 10 ont ressenti au moins une fois des douleurs pendant leurs règles au cours des 12 derniers mois(1).
« La dysménorrhée est le terme médical donné aux douleurs abdomino-pelviennes qui précèdent ou accompagnent les règles (douleurs menstruelles). Ces douleurs durent en général un ou trois jours », précisent les spécialistes du site Ameli.fr. « Elles commencent avec les saignements et sont maximales lorsque le saignement est le plus important. Elles peuvent être déjà ressenties un peu avant les règles et parfois se prolonger un peu après elles. Elles sont cycliques et reviennent à chaque menstruation. » Enfin, « les douleurs menstruelles sont habituellement ressenties dans le bas du ventre (pelvis), mais peuvent s’étendre au dos et aux cuisses ». Selon le Baromètre Naturactive, « les symptômes les plus évoqués sont les douleurs dans le bas du ventre pour 80 % d’entre elles, la fatigue (60 %), les douleurs dans le bas du dos (46 %), la migraine (39 %), les nausées et vomissements (19 %) ».
Une spirale de la douleur
L’impact est tel que le maintien de la vie sociale et professionnelle peut être empêchée. Selon le Baromètre Naturactive, ces douleurs ont empêché « 28 % des femmes d’exercer une activité professionnelle ou scolaire sur les douze derniers mois, tandis que 44 % d’entre elles n’ont pas pu pratiquer de sport durant cette période. Plus précisément, près de la moitié des femmes âgées de 18 à 29 ans ont été empêchées de faire du sport (53 %) ou d’effectuer une sortie avec leurs proches (49 % pour les 18-29 ans) ».
Il est par ailleurs connu que « la sensibilité à la douleur associée à la dysménorrhée peut augmenter la sensibilité à d'autres douleurs chroniques plus tard dans la vie ». La prise en charge de la douleur s’avère alors primordiale. Il va être important d’inciter les femmes à parler de leurs maux en consultation, dans les rares cas où elles ne le font pas d’elles-mêmes. Et de leur expliquer qu’il n’est pas dans l’ordre des choses de continuer de supporter une telle souffrance tous les mois, que des solutions existent pour les apaiser.
Plantes, bouillotte, huiles essentielles : elles optent pour les traitements naturels
Dans le cadre des dysménorrhées primaires, aucunement liées à une pathologie de type endométriose, fibrome ou adénomyose par exemple, plusieurs options thérapeutiques sont possibles. Pourquoi ne pas commencer par agir sur les facteurs de risque modifiables que sont le tabagisme et le stress ? Au cours de l’anamnèse, la sage-femme peut aussi interroger sa patiente sur d’autres critères pouvant influer sur les douleurs menstruelles : la période d’apparition des douleurs et leur nature bien sûr, mais aussi sur les facteurs capables de soulager ou à l’inverse d’aggraver les symptômes, les effets sur l’activité sexuelle ou encore la survenue d’autres douleurs pelviennes en dehors des jours de menstruation.
Vient ensuite le temps de la prescription. Quelles molécules votre patiente a-t-elle l’habitude de prendre ? Quelles solutions souhaiterait-elle tester ? Et vous, en tant que sage-femme, quels sont vos réflexes pour aider vos patientes à mieux vivre leurs périodes de règles ?
Selon une enquête menée par la marque Naturactive (Laboratoire Pierre Fabre) auprès de 273 sages-femmes, le flurbiprophène, le phloroglucinol et la bouillotte sont les moyens les plus proposés dans votre pratique. Idem côté patientes, sans oublier le recours aux AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), en particulier l’ibuprofène. Une molécule par ailleurs récemment décriée pour les effets secondaires qu’elle peut entraîner. Dans le détail, « les signalements d’effets indésirables graves en lien avec la dose d’ibuprofène, notamment des hémorragies gastro-digestives et des atteintes rénales, ont augmenté parallèlement au nombre de publicités auprès du grand public en faveur de l’ibuprofène 400 mg et aux ventes de ces médicaments contenant 400 mg d’ibuprofène », relayait l’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) le 8 février 2024.
La majorité des patientes se disent par ailleurs intéressées par des produits d’origine naturelle et végétale pour apaiser leur douleur.
Place à la Grande camomille et à l’Achillée millefeuille
Pour autant, la plupart ne connaissent pas le produit Règles Douloureuses BIO de la marque Naturactive. De quoi s’agit-il ? D’un complément alimentaire utilisable à partir de l’âge de 12 ans. 100 % d’origine végétale et certifiée bio, à base d’extraits concentrés de Grande camomille et d’Achillée millefeuille, il est efficace pour apaiser la douleur en moins d’1 h selon 93 % des femmes utilisatrices(2). Un savant mélange capable de plaire à toutes celles(3) qui privilégient le plus possible le naturel dans leur quotidien. La migraine, la fatigue, la gêne au niveau du dos puis au niveau abdominal sont par ordre d’apparition nettement diminués. Comment utiliser la formule Naturactive Règles Douloureuses BIO ? Il est conseillé de prendre 1 à 3 gélules par jour en fonction de l’intensité de la douleur.
Point important : la prise des traitements classiques se complètent très bien à celle des méthodes naturelles (plantes, huiles essentielles, massages, bouillottes). D’ailleurs, selon l’enquête menée par la société EasyPanel pour Naturactive(1), les femmes ayant éprouvé des douleurs intenses ou très intenses plus de six fois par an associent souvent les deux méthodes. Et même les femmes qui n’ont pas de douleurs particulièrement intenses pendant leurs règles ont tendance à utiliser les plantes comme ressources naturelles pour prévenir ou calmer une gêne même légère.
Sources
• Iacovides S et al. What we know about primary dysmenorrhea today: A critical review. Hum Reprod Update 2015 ; 21(6) : 762-78.
• Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM). Interdiction de la publicité auprès du grand public pour l’ibuprofène 400 mg. Publié le 8 février 2024. En ligne : https://ansm.sante.fr/actualites/interdiction-de-la-publicite-aupres-du-grand-public-pour-libuprofene-400-mg
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