Morts foetales : chiffres et recommandations du CNGOF

D’après la communication du Dr Margaux Creutz-Leroy, présidente de la Fédération Française des Réseaux de Santé en Périnatalité (FFRSP) et du Dr Matthieu Dap,  foetopathologiste et gynécologue-obstétricien au CHRU de Nancy Le Dr Margaux Creutz-Leroy, médecin de santé publique et présidente de la Fédération Française des Réseaux de Santé en Périnatalité (FFRSP), a coordonné, avec Laure Bennet*, cette mission** exploratoire autour de la mortalité périnatale. Un travail initié début 2024 pour une durée de 18 mois en France. Pays dans lequel les indicateurs restent mauvais alors que l’incidence de la mortalité périnatale diminue  à l’échelle européenne (données rapport Euro-Peristat, 28 pays à l’étude entre 2015 et 2019).  Redéfinir les termes Mais quelle définition précise donner de la mortalité périnatale ? Il va s’agir de la mortinatalité, c’est à dire les décès survenus in utero, un point sur lequel la France est particulièrement mal “classée” en perpertum (6 mois de grossesse jusqu’à 7 jours après l’accouchement) à partir de 22 SA ou d’un enfant pesant moins de 500 g Si l’on prend en compte ces différentes situations, la France se situe au 20ème sur 28 pays d’Europe. Ces décès concernaient 8,5 pour 1 000 naissances totales en 2019. La mortalité néonatale désigne tous les décès survenus dans les 27 premiers jours de vie de l’enfant. La mortalité néonatale précoce se réfère aux décès survenus dans les 7 premiers jours de vie. En France, toujours en 2019, l’incidence de la mortalité néonatale précoce concernait 1,7 cas pour 1 000 naissances vivantes. En voici les premiers résultats quantitatifs et qualitatifs du premier semestre.  Que disent les recommandations du CNGOF ? Dr Matthieu Dap, foetopathologiste et  gynécologue-obstétricien au CHRU de Nancy, fait un point sur les nouvelles recommandations du CNGOF sur la mort foetale.  En conclusion :   *Coordinatrice administrative de la FFRSP **Cette mission exploratoire sur la mortalité périnatale a été confiée par la DGS, la DGOS et la DREES. Elle est inscrite dans la priorité “Soutien de la démarche qualité en périnatalité”. Elle ne remplace pas l’obligation de déclaration des événements indésirables graves liés aux soins