COVID-19, faut-il positiver ?

En France, l’épidémie semble marquer le pas et l’étau se desserre un peu sur les services de réanimation, probablement en partie grâce au confinement (mais l’on déplore déjà plus de 24 000 morts). Les semaines à venir, cruciales, seront consacrées, malgré les incertitudes médicales et épidémiologiques, à la préparation d’un déconfinement nécessairement progressif et prudent.  Pour cette nouvelle étape on ne peut qu’espérer un sans-faute des autorités et de la population tout entière, tout en étant sûr de celui des soignants.    Durant ces deux derniers mois la connaissance clinique et biologique de la maladie s’est affinée jour après jour et nous avons découvert, à côté de ses manifestations pulmonaires, ses formes neurologiques, cardiaques, vasculaires, dermatologiques ou digestives. Nous en savons plus sur sa physiopathologie malgré de multiples zones d’ombre. Nous en distinguons mieux les facteurs de risque de gravité. De multiples essais thérapeutiques ont été entrepris dans le monde sans toutefois que nous entrevoyons encore, au bout du tunnel, la pénicilline du COVID-19. Depuis le début de l’épidémie, le JIM a mobilisé toutes ses équipes pour suivre en temps réel l’évolution de la pandémie et vous faire savoir ce qui se fait d’important dans le monde pour la juguler. Tout en tentant d’éclairer votre opinion sur l’organisation des soins et la meilleure stratégie à adopter pour vos patients, la gestion de l’épidémie et de ses conséquences et en ouvrant largement nos colonnes à vos commentaires.  Vous pouvez suivre l'épidémie en temps réel sur le site de l'université John Hopkins de Baltimore.