La supplémentation en vitamine D serait trop faible chez les nourrissons allaités
Un essai randomisé ouvert, mené en Inde, a inclus 102 nourrissons nés à terme et bénéficiant de l'allaitement maternel. À partir de la première semaine et jusqu’à la 14e semaine, le tirage au sort a décidé du niveau de la supplémentation orale en vitamine D3, soit 800 UI/jour dans un groupe et 400 UI/jour dans l’autre. La proportion d’insuffisance en vitamine D (IVD) à la 14e s’est avérée significativement plus faible dans le groupe 800 UI que dans le groupe 400 UI (24 % contre 55 % ; rapport de risque : 0,44 ; IC95% : 0,25-0,76). Il en a été de même quant à la proportion de nourrissons présentant un taux élevé de parathormone (soit 6 % contre 26,5 % ; p = 0,012) ou encore une IVD sévère (0 % contre 12,2 % ; p = 0,033). Un rachitisme clinique s'est développé chez trois nourrissons dans le groupe 400 UI. Aucun événement indésirable relevant de la toxicité potentielle de la vitamine D n’a été constaté.
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